l’épisode 3 – Cie ORTIE

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LA TRÈS BOULEVERSANTE CONFESSION DE L’HOMME QUI A ABATTU LE PLUS GRAND FILS DE PUTE QUE LA TERRE AIT PORTÉ

Si vous avez loupé les deux premiers épisodes, pas de panique, on a pensé à vous.

ATTENTION c’est bien au Gueulard (14, rue Clemenceau, à Nilvange) et non au gueulard+.

C’est samedi 28 novembre à 20h30 et dimanche 29 novembre à 18h.

C’est 5 euros.

Un texte hypnotique d’Emmanuel Adely sur la traque de Ben Laden. Un oratorio rock en polo Ralph Laurent (135$) avec lunettes de vision nocturne.

Sur une mise en voix et une composition originale et collective de : Denis Jaro Sinski (guitares, épinette des Vosges, ud), Bedette Lardener (violoncelle, clarinette, percussion, trombone), Nicolas Moog (contrebasse, guitare, banjo), Olivier Piechaczyk (basse), Hélène Schwartz (clavier, kassoss pad, xylophone et percussions).

Lumière : François Cacic – son : Bertrand Mantovani

Avec le soutien inconditionnel du Gueulard Historique et de Mauro Albanese

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La très bouleversante confession de l’homme qui a abattu le plus grand fils de pute que la terre ait porté, d’Emmanuel Adely.

Spoken word hypnotique, entre rock lancinant et mélopée lyrique, les mots d’Emmanuel Adely sont brillamment contés et mis en musique par une association d’artistes aux talents multiples.

C’est un récit incisif, qui enfonce la lame bien profond dans les certitudes du bien et du mal, caressant la bravoure du héros occidental d’une gifle cinglante…Il y est question d’une épopée guerrière contemporaine, dont les héros boivent du soda, jouent aux jeux vidéo, attendent le début des hostilités dans la chaleur moite du désert. L’homme dont on relate ici la très bouleversante confession fait partie de la troupe de soldats missionnés
pour aller traquer « le plus grand fils de pute que la terre ait porté », illustre terroriste devenu l’ennemi public à abattre.

Ce texte puissant est donc conté sur scène, chaque acteur-musicien le lisant comme habité par un esprit originel. Les filles portent des talons aiguille rouge vif, les voix sont habitées, les guitares nerveuses, la clarinette
ensorcelante, le violoncelle indolent, le banjo primitif, le clavier subtil…

Le texte passe fébrilement d’une bouche à l’autre, livrant au spectateur une essence ultra concentrée d’Amérique actuelle, avec ses fantasmes de grandeur, sa culture consumériste et ses vanités. La lourdeur de l’atmosphère
le dispute à la nervosité ambiante : poussées de testostérone, virilité belliqueuse, air suffocant…

Les mots sont crus et le rythme haletant du récit interprété avec justesse, les voix de chaque artiste emmenant le spectateur contemplatif dans un périple initiatique.

Telle une liturgie profane, la musique habite l’oeuvre avec ferveur : comme dans un film qui ne pourrait exister sans elle, elle transcende avec beauté la mécanique soldatesque. Lentement, elle habille la prose d’une grâce obsédante, en cadence, ballade funèbre envoûtante.

C’est l’esprit qui surplombe le terrain de la guerre et mue la sauvagerie en poésie. Il en résulte une oeuvre théâtrale habillée par une bandeson splendide.

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    Le gueulard ouvre ses portes une demi heure avant le début du spectacle !



    Évènement passé

    18:00
    5 euros
    programmation, théâtre
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