Florilège pour Stephan (1946 -2012)
Une passion pour le théâtre, la poésie, l’amitié

à 22 ans Stephan Koziak était un être double , divisé, hybride. Soudeur-acteur a-t-on pu dire en le voyant débarquer à Paris. Dans la vallée de la Fensch on en a pas connu d’autre.
Stephan, lui, avait osé. Osé échapper à un destin tout tracé,  osé préférer la « vie d’artiste » à la sécurité d’un emploi chez de Wendel. Il n’en n’était que davantage estimé, admiré. Soudeur-acteur : les mots eux-même voudraient faire soudure, passerelle, dialogue. Sans bien y parvenir. Mais si vous sollicitez la présence de l’acteur Koziak, elle ne pouvait que se dédoubler du corps ouvrier, toujours perceptible, jamais renié.

Après 43 ans voués au théâtre, au cinéma, à la poésie, à l’amitié Stephan nous a quittés en octobre 2012. Ce sont ses voix chères qu’il portait en lui et ce qu’elles appellent de correspondances, d’échos, que nous souhaitons faire entendre ce soir.