« LE MONTE-PLATS » – Harold PINTER
(Editions de l’Arche)
avec Michel OLESINSKI dans le rôle de Gus
et Jean-Luc L’HÔTE dans le rôle de Ben
Mise en scène : Anne CLAUSSE-WEINBERG
Durée : 1h 05 sans entracte
« Ben et Gus, se retrouvent dans un sous sol sans fenêtres. Ce sont des tueurs à gages qui attendent leur client. Pendant l’attente, ils bavardent et se disputent comme deux commerciaux qui cherchent à tuer le temps. C’est alors qu’un monte-plats, qu’ils n’avaient pas remarqué auparavant, se met en marche, leur apportant des commandes de plus en plus fantaisistes. Ce monte- plats devient rapidement un troisième personnage, figure d’une autorité sans visage avec des exigences sans fin et impossible à satisfaire »
Harold PINTER (1930-2008)
écrivain, dramaturge et metteur en scène britannique.
Il a reçu le prix Nobel de littérature en 2005. L’œuvre de Pinter est marquée par l’influence du théâtre de l’absurde et de Samuel Becket. Le Monte-Plats a été écrit en 1960.
Extrait d’une note de mise en scène de Christophe Gand:
« L’auteur a laissé de nombreuses portes ouvertes dans le texte. Pourquoi ces deux hommes attendent-ils ? Qui doivent-ils exécuter ? D’où viennent les ordres ? Qui envoie ces « messages culinaires » par le monte-plats ? La pièce tourne autour de ces questions sans réponse. Le pouvoir est au cœur du texte : un chef invisible, des ordres qui arrivent mystérieusement, deux hommes qui sont utilisés comme des marionnettes depuis des années. Mais par ce thème, l’auteur traite également du problème de la communication entre les Hommes. Gus et Ben sont très différents, il y a un meneur et un suiveur. Le meneur, tête froide, applique les ordres. L’autre au contraire semblant d’avantage plan-plan se pose des questions sur sa hiérarchie et sur le but de leur « travail ».