Emmanuelle Mei, Christophe Haunold
Emmanuelle Mei écrit et compose une pop intimiste, tour à tour taquine, touchante, sensuelle et féministe. Son premier album, intitulé Sans Dessous est sorti en avril 2022. Dans son spectacle du même nom, elle vient nous parler de son amour pour la natation en eaux glacées, chante l’histoire d’une groupie qui a cessé de rêver seule dans son lit pour emmener le pianiste faire un tour dans ses draps roses, elle évoque des lits quittés, des contes défaits, des pays impossibles où tout n’est qu’ordre et beauté.
En 2022, Emmanuelle obtient le Prix du Jury du tremplin De La Plume à la Scène de Lillebonne et remporte le concours Chansons de Paroles du Festiv’ en Marche.
Emmanuelle Mei : auteure-compositrice-interprête / Christophe Haunold : piano et accordéon Christophe Haunold a travaillé avec de nombreuses formations de chanson, de bal, de rock-blues (Victor Industrie, TYM, Mme Alice, Myster Walter Scott, Mars approche), et composé des musiques de publicité et de films.
Il a collaboré avec des musiciens de l’Orchestre du Capitole à Toulouse, accompagné les lectures musicales de l’écrivaine Frédérique Martin, ainsi que les performances de la slammeuse Chris Taal tout en servant à l’accordéon le duo de La Paire Royale.
Il a créé le CHAMAD Quartet en 2012, se produisant sur de nombreuses scènes jazz ou de musique actuelle (JIM Marciac, Le Bikini, Jazz sur son 31, Montpellier SMAC Victoire). Depuis2021, il accompagne Emmanuelle Mei sur scène dans son spectacle « Sans Dessous ».
Sans Dessous. Voilà un titre bien explicite… Il n’est pourtant pas question d’effeuillage burlesque dans ce spectacle mais de chansons.
Travailleuse du texte, Emmanuelle Mei se confie, la trentaine amoureuse.
Dans son spectacle, Emmanuelle Mei aime parler de son amour pour la natation en eaux glacées (La Grande Nageuse), se faire des films en regardant les doigts de son pianiste aller et venir sur le clavier (La Revanche de la Groupie du Pianiste), évoquer des lits quittés
(La Partition), des contes défaits, des pays impossibles où tout n’est qu’ordre et beauté (L’Invitation au Voyage).
Sa plume, caustique, fait référence à celles de Brassens et d’Anne Sylvestre. « Mes seins aux abonnés absents, mon bonnet A je peux faire sans ! » chante-t-elle malicieuse. Avant d’asséner : « L’indécence n’est pas chez celle /qui s’habille insouciamment / mais chez celui qui sur elle / porte un regard concupiscent ! »
Le spectacle fait également la part belle aux mélodies entêtantes, rappelant la musicalité de Berger ou de Maxime le Forestier. En somme, une pop taquine et touchante, un brin militante.
Amateurs de chansons françaises de bonne facture, vous avez frappé à la bonne porte !
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