Olivier Sosin « Le Z’zo » a baladé sa crête et ses instruments dans la plupart des paysages sonores, de la musique classique au reggae en passant par toutes les nuances du rock, du sirupeux au plus cradingue. Dans la peau de Victor Zölo, il revient à ses premières amours: des mots enivrants trémoussés sur de sobres cadences. Dans une formation acoustique et épurée (guitare, percussions, basse), épaulé par Sylvain Michot et François Del Frate, il relie les poètes, emmêle le vers moderne et la puncheuse bérurière.
Des chansons d’adolescence perpétuelle sur des musiques « à la française », où se saluent naturellement Georges Brassens et Noir Désir, Charlie Baudelaire et Sid Vicious, Hubert-Félix Thiéfaine et Jacques Brel. Sans trop guider, Victor Zölo invite à déambuler un moment parmi des tableaux aigre-doux, doux-amer qui chantent l’amour, se rient des illusions perdues ou bercent l’immortelle révolte; pincent le coeur ou font lever le poing sans se départir d’un sourire.

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