Spectacle musique et projections Jérôme Fohrer / chants aux grands architectes de ce monde.

Et si l’architecture était une partition en trois dimensions et que chaque bâtiment renfermait des mélodies, des harmonies ?
Les compositeurs et musiciens Jérôme Fohrer, Francesco Rees et Erwin Siffer se penchent sur cette question et dressent une série de portraits sonores d’architectes, en y mêlant mots, dessins et plans. Une musique sensible pour découvrir des personnalités et des chefs d’œuvre de l’architecture comme vous ne les avez jamais… entendus !
Jérôme Fohrer : contrebassiste, bassiste et compositeur. Francesco Rees : batteur et compositeur. Erwin Siffer : pianiste, professeur et compositeur franco-allemand. Adrien Berthet : graphiste et photographe

Musiques et architecture sont des constructions qui emploient l’espace, le volume, le mouvement, la forme, les structures, les motifs, les proportions, les articulations, les couleurs, l’harmonie et le temps. Quoi de plus naturel face à cette concordance de termes que d’imaginer un projet qui les rassemble ? Et surtout, comment faire résonner les personnalités ou les bâtiments ? Comment rendre perceptible l’inexprimable, le chant de l’architecture ?

Les compositeurs et musiciens Jérôme Fohrer, Francesco Rees, Erwin Siffer accompagnés du graphiste et photographe Adrien Berthet se penchent sur cette question ardue pour nous donner à entendre les portraits sonores de grands architectes, accompagnés de leurs mots, de dessins, de photographies et de plans.

De Zaha Hadid à Dorte Mandrup en passant par Odile Decq ou Walter Gropius, le trio piano/contrebasse/batterie s’attachera à transcrire le ressenti face à leurs créations architecturales en pièces musicales à la manière des impressionnistes, moins à travers l’application symbolique et les mathématiques que des mélodies issues de gammes sinueuses et composites pour les courbes d’Oscar Niemeyer, des rythmiques plus dures et staccatos pour figurer le métal, le verre et les angles chez Mies Van Der Rohe, des cadences inattendues, du minimalisme pour les cellules de Le Corbusier, de grands intervalles et d’accords pleins d’espaces pour « The Whale » de Dorte Mandrup.