Le bal – Irène NEMIROVSKY
Mise en Scène et Interprétation : Françoise Markun
Contact : 06 81 33 39 56 francoise.markun@orange.fr
L’histoire
Antoinette est une jeune adolescente qui vit avec ses parents dans un tout neuf et grand appartement à Paris. C’est à la suite d’une belle opération boursière qu’ils ont acquis cette nouvelle aisance de vie.
Les relations entre Antoinette et sa mère Rosine, ne sont pas faciles. Antoinette adolescente se sent jeune femme en devenir et rêve… Sa mère qui a eu une enfance difficile, est aussi determinée que son mari a être « acceptée » par la haute société française.
Ils décident de donner un bal, afin de se faire connaître et reconnaître par cette société. Rien de sera trop beau, trop cher pour ce bal, tout doit être parfait.
Antoinette désire ce bal, s’imagine aux bras d’un homme, dansant…
Il n’en est cependant absolument pas question pour Rosine. Ce bal est sa revanche sur la vie, sur sa vie.
Antoinette est déçue, peinée et très vite , en colère. Elle se sent trahie, incomprise.
Elle se vengera de cela en jettant les invitations qui lui sont confiées.
Le soir du bal arrive, Rosine est folle d’inquiétude, tendue à l’extrême . Et les invités ne viennent pas . Rosine folle de rage s’en prend à son mari qui la quitte.
Trop préoccupée par ce qu’elle vit au plus profond comme un échec ,elle n’entend plus rien, et considère à peine sa fille.
« C’était la seconde, l’éclair insaisissable où « sur le chemin de la vie » elles se croisaient,et l’une allait monter,et l’autre s’enfoncer dans l’ombre . »
L’auteur
Irène NEMIROVSKY,originaire de Kiev est née en 1903 dans une famille de financiers juifs russes. Elle grandit à St Petersbourg ou elle apprend le français avant même le russe. Lorsque la revolution éclate en 1917, son père décide de mettre à l’abri sa petite famille en France, en juillet 1919. Irène reprend ses études et décroche sa licence de lettre à la Sorbonne en 1926.
En 1926 elle publie son premier roman « le Malentendu ».
« Le Bal » parait en 1930.
Irène NEMIROVSKY sera arrêtée devant ses deux petites filles par les gendarme en 1942. Elle succombera à Auchwitz, du thyphus, quelques semaines plus tard.