Une fièvre impossible à négocier
D’après l’œuvre de Lola Lafon (éd. Flammarion).
C’est arrivé un 14 septembre.
Un homme insoupçonnable a violé Landra.
Landra ramasse son intimité fracassée et tente de se tenir debout, malgré la peur qui lui donne la main.
Portée par sa colère, elle rencontre les autonomes d’Étoiles Noires Express.
Avec elles et eux, dans ce Paris du 21ème siècle naissant, elle tente une vie solidaire et collective dans les squats, lutte de manière active contre le capitalisme qui tue les humains et les âmes.
Landra se construit au contact de ses frères et sœurs humains …
Grâce à la parole partagée avec d’autres frangines violées, elle brisera le silence imposé et portera plainte.
Vers une reconstruction possible ?
Lola Lafon part de l’intime fracassé de Landra pour aller vers une reconnaissance collective : se ramasser pour vivre debout.
Cette voix/voie nous paraît devoir être entendue/vue/vécue par un public.
Le parcours de Landra montre comment de la solitude à plusieurs nous pouvons créer une possibilité de brèche collective, tout en gardant notre intégrité.
Un voyage porté à la scène par En compagnie de Lilith, Sarah Antoine (interprétation) et Aïcha Rapsaet (mise en scène) avec la complicité musicale de Jean Carlo Martin (création sonore et musicale) ainsi que les musiques additionnelles de Arthur Vyncke, « Childhood Friend » et Cyber SDF, « Dolling » réalisées sous licence creative commons (https://creativecommons.org/licenses/by- sa/3.0/deed.fr)