‘Ndiaz
‘Ndiaz avec son nouvel album « Son’Rod »
An diaz [‘ndiaz] n.m. (mot breton : diazez « base, fondement »)
Riche d’une solide expérience acquise dans les festoù-noz, les quatre complices affirment leur conception de la transe avec une musique à danser ouverte sur le monde ; Youn Kamm orientalise sa trompette aux parfums de Liban et de Turquie. Yann Le Corre s’est imprégné de forrò brésilien. Jérôme Kerihuel a perfectionné en Inde sa technique de percussions. Quant à Timothée Le Bour, son saxophone vibre comme un taragot roumain.
Avec la danse en rond pour fondation, les musiques populaires du monde comme horizon, et l’improvisation comme ligne de fuite, ‘Ndiaz invente une musique hybride, dépaysée qui serait allée chercher ailleurs le moyen de s’ancrer davantage ici.
Avec Son’Rod, le groupe prolonge son raffinement musical vers de nouvelles contrées sensorielles avec des compositions plus amples ; lumières intenses, sons virevoltants, fougues tribales, énergie urbaine… Une bien belle manière de perdre pied !
Le disque est un hymne à la géographie bousculée ! Il rend hommage aux musiciens en mouvement qui s’épanouissent aisément dans différents contextes musicaux.
La création en live laisse une place décisive à la danse, avec l’envie des musiciens de la dilater, de la nuancer, de la sublimer pour ainsi évoquer chez l’auditeur la nécessité de tracer la route… De tracer sa route.
Leur site web : http://www.ndiaz.bzh/index.php/fr/discographie