Les Oiselles Oiseaux et Non-Leaders Solidaires (Oinoleboso)
Paroles croisées entre Jean-François Laé extraites de son livre « Dans l’œil du gardien » et les extraits de « Laisser Traces. L’air du temps » des Oinoleboso.
Que fait-il ce gardien de HLM, trousseau de clefs en main, à dévisager les immeubles comme des monuments? … Que voit-il des vies ordinaires et qu’accepte-t-il de dire de cette existence commune ? Qu’est-ce qui fait quartier ? Je ne sais pas (p. 9) J.-F Laé.
Christian Levy est âgé de 54 ans, il est gardien après avoir travaillé vingt années comme ouvrier dans le textile (p. 12) J.-F. Laé.
Myriam : … « parce que les appartements changent de couleur, les personnes changent aussi mais lui (le saule pleureur) est toujours là. Et puis sous le saule pleureur on pourrait tous se mettre pour faire une photo… » (p. 104) Oinoleboso.
« On fait de la médiation sociale autant que de la sécurité publique». C’est le paradis lorsqu’on sort du chômage : un salaire net de 1100 euros par mois sur treize mois, un logement, des horaires fixes… (p. 14)
« Alors il n’y a ni café, ni pharmacie, ni boulangerie ? – Non. C’était le bordel, trop de vols. » Aucun commerce, ce n’est pas un quartier ! (p.15) J.-F. Laé.
Laura dépassant son appréhension de lire en public avec son amie Sandy pour dire un texte de solidarité avec une famille qui habitait la même entrée qu’elle et avec tous les sans-papiers qu’elles avaient écrit (p.46-47). Je suis allé avec elles à l’endroit qu’elles ont choisi : entre la rue de Dauphiné et la rue du Plateau : l’aire de jeux où se trouvent l’araignée et le banc (p. 46) Oinoleboso.
Sur l’estrade genre cinéma, le maire prend le micro (…) dans la salle plusieurs femmes protestent. » Il n’y a même pas une boulangerie ! Pas une seule épicerie, pas un seul café ! Et nos adolescents alors ? Ils vont où pour se retrouver ? » ( p. 67) J.-F. Laé.
Nous sortons dans la rue. « Tiens, voilà Yasmine, comment vas-tu ? – Je retourne encore à Pôle emploi. Galère. J’en ai marre car je n’ai pas d’adresse. » (p. 31)
M. Bendaouadji a habité longtemps rue du Poitou. Il a déménagé récemment à cause des dégradations, surtout au N° 7 (…) J’ai demandé qu’une grande salle soit construite dans le quartier pour que les familles puissent fêter les mariages, les baptêmes (…) Pour moi le quartier est un village où beaucoup se connaissent, avec ses anciennes, ses anciens (p. 63-64).
Vous souhaitez poursuivre le dialogue ? Bienvenue !!!!
Jean-François Laé sera présent à l’Escale 1 rue de Bretagne à Yutz le vendredi 18 Mai à 20h et le 19 Mai au Gueulard Bar culturel à Nilvange à 20h!
Pour en savoir plus sur le travail et la bibliographie de Jean-François Laé et les ponts avec les Oinoleboso, cliquez sur ce lien : https://oinoleboso.blogspot.