Marc Minelli – BACK TO BASICS!
Personnage incontournable de la scène Rock française, le Havrais Marc Minelli fait partie de la catégorie des “inclassables touche-à-tout”. En Solo, songwriter déjanté ou dans des collaborations osées ce showman ne fait décidément rien comme les autres…..
Né en Normandie & enfant d’une certaine idée du Rock, le chanteur émigre à Paris dans les années 90 après divers groupes et un crochet aux états-unis où il collabore avec la scène ‘punk’ de Boston, nottament les Real kids et Willie alexander, on le retrouvera plus tard avec « take me to america » en spécialiste des premières parties ‘challenges’, Cigale avec Chris Isaak, Zénith avec Aubert, Olympia avec les Communards, Ubu avec Eddie Floyd ainsi qu’aux Transmusicales de Rennes….
Les mêmes années le voient sortir un tube improbable ‘Love Atomic’, passer à la télé chez Ardisson et Fréderic Mitterrand, composer la musique d’un spectacle nautique, écrire pour Dani ou Little Bob, et remixer Carmel…
La suite se passe en Afrique avec le projet ‘Electro Bamako’ et Mamani Keïta, le disque fait le tour du monde, Minelli réalise quelques rêves (jouer à New York au festival d’été de Central Park, à Londres au Royal Albert Hall, au Paradiso d’Amsterdam…), il réalise l’album du Jamaïcain Ernest Ranglin « Alextown » pour Palm Pictures et remixe Amadou et Mariam dans un album carnet de voyage où il réunit la fine fleur des musiciens du Mali.
En 2011 sort « Muddy waters » : Un album mixé à New York avec Florent Barbier l’ex batteur des Roadrunners, 10 titres qui oscillent entre ballades folk rock et tonitruants morceaux d’Electro Blues, en 2015 il collabore avec Dominic Sonic, prépare un nouvel album plus acoustique et propose un one man show qui selon les jours peut revêtir un caractère posé ou spectaculaire… En tous cas Minelli ce n’est jamais 2 fois la même chose.
‘On aime Marc Minelli. Pour ce qu’il est. Pour ce qu’il fait. Pour sa musique, sa manière de l’aborder. De l’escalader en aventurier des terres sauvages. Il est rock dans l’âme. Et les sons qu’il produit gambergent de saveurs à la fluidité assise. Il y a toujours eu dans ses démarches un côté explorateur, chercheur qui vérifie si les traces sur le chemin sont bien les siennes, histoire de repasser par une route qui, évoquant mille souvenirs, reste celle du plaisir.
Il faut l’avoir vu, seul en scène, guitare en bandoulière et laptop commandé au pied, transformer le ‘petit lieu de spectacle’ qui l’accueille en véritable boite de nuit. Marc est un pur, une merveille ignorée, on aimerait lui donner sa place dans la partie supérieure des affiches.’ M.Sapolin.